A la découverte des tempéraments : mieux se comprendre pour mieux avancer

On entend souvent parler de types de personnalité, de profils, d’archétypes. Parmi eux, les quatre tempéraments traditionnels — sanguin, colérique, mélancolique, flegmatique — reviennent comme des repères anciens mais encore utiles aujourd’hui.

Pour la petite histoire, ils étaient utilisés dans la médecine ancienne, le grand Hypocrate entre autre. Ils permettaient de classifier/décrire des profils de comportements, des traits de personnalités mais aussi des caractéristiques physiques associées. Encore une fois, il ne s’agit plus ici d’entrer dans des cases (ce que je n’aime pas), alors même s’ils peuvent sembler caricaturaux à première vue, j’ai trouvé intéressant de m’y pencher dans mon propre chemin de reconversion.

Pourquoi s’y intéresser ?

Parce que parfois, on se sent « à côté », en décalage avec ce que la société attend. On se demande pourquoi on met autant de temps à se décider, ou au contraire, pourquoi on fonce sans toujours réfléchir. Comprendre son tempérament, ce n’est pas se mettre dans une case, c’est au contraire accepter sa manière naturelle d’être au monde.

Et personnellement, ça m’a aidée à poser un regard un peu plus doux sur certaines de mes réactions. Plutôt que de me juger, j’ai commencé à me dire : et si c’était juste… mon tempérament ?

Les 4 grands tempéraments en bref :

  • Le sanguin : sociable, enthousiaste, vivant dans l’instant. Il a besoin de mouvement, de lien, de plaisir. Il a du mal avec la régularité ou les contraintes.
  • Le colérique : volontaire, dynamique, orienté action. Il aime diriger, décider, faire bouger les choses. Son défi : ne pas écraser les autres dans son élan.
  • Le mélancolique : sensible, réfléchi, perfectionniste. Il cherche le sens, la profondeur, l’esthétique. Il peut se perdre dans ses pensées ou ses exigences.
  • Le flegmatique : calme, posé, observateur. Il aime la paix, l’harmonie, la stabilité. Il peut être perçu comme lent ou passif, mais c’est un vrai pilier.

Et moi dans tout ça ?

Mon grand-père, il y a bien longtemps, m’en avait déjà parlé lorsque j’étais adolescente. A l’époque, je n’étais pas en capacité de comprendre. Aujourd’hui, dans cette démarche de reconversion professionnelle, mon ouverture d’esprit est bien plus grande.

Ainsi, je me suis reconnue dans un mélange, surtout dans deux d’entre eux. Un fond plutôt mélancolique, ce côté en quête de sens, souvent trop exigeante avec moi-même. Et une touche de flegmatique, pour ce besoin de calme, d’observer avant d’agir.

En un sens, une fois déterminé, l’objectif serait de chercher à rééquilibrer ces traits pour éviter qu’ils ne prennent trop de place et soient des obstacles dans ma vie quotidienne. En prendre conscience est déjà une première étape, cela me permet de calmer le jeu ou au contraire d’accelerer dans certaines situations où clairement, je les vois ressortir exactement comme ils sont décrits.

Et en même temps, même si c’est parfois difficile de l’accepter, comprendre m’a permis de ne plus chercher à « performer » comme un colérique, ni à « briller » comme un sanguin. Ce n’est pas moi. Et ce n’est pas grave.

Ce regard plus nuancé m’a aussi aidée dans mes recherches de reconversion : je sais aujourd’hui que j’ai besoin d’un cadre respectueux, d’un rythme stable, et d’un métier qui ait du sens plus que du clinquant.

Et vous ?

Quel est votre tempérament dominant ? Est-ce qu’il vous aide dans votre quotidien… ou vous joue parfois des tours ?
Prendre le temps de se poser ces questions, c’est déjà une forme d’alignement.

On ne change pas de nature, mais on peut apprendre à composer avec elle, au lieu de lutter contre.

Je ne suis pas parfaite, très loin de là, j’ai encore un très long chemin à parcourir pour que cette dernière phrase deviennent synonyme de sérénité, mais en effet, ce qui est important, c’est qu’il est déjà amorcé.

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